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Un stockage localisé… mais pas une fatalité
Les poignées d’amour désignent les zones de graisse qui s’accumulent sur les côtés de la taille, juste au-dessus des hanches. C’est une zone qui peut être plus marquée chez certains, hommes comme femmes, en fonction de l’hérédité, du niveau d’activité, du stress, ou tout simplement de l’alimentation. Et contrairement à ce qu’on croit souvent, ce n’est pas en faisant des centaines de crunchs qu’elles disparaissent.
L’approche globale reste la plus efficace
Il n’existe pas d’exercice magique pour cibler uniquement les poignées d’amour. En revanche, agir sur plusieurs leviers à la fois peut permettre une évolution progressive et visible : alimentation, cardio, renforcement musculaire, sommeil… C’est la cohérence d’ensemble qui fait la différence, pas une routine isolée.
Cardio et mouvement : la base
Le premier réflexe, c’est de bouger plus. Pas besoin de courir un marathon. Mais pratiquer une activité d’endurance comme la marche rapide, le vélo, ou la natation permet d’augmenter le métabolisme et de réduire progressivement les réserves de graisse, y compris autour de la taille. Même 30 minutes par jour, 3 à 4 fois par semaine, peuvent suffire à relancer une dynamique.
Renforcer la ceinture abdominale (mais pas que)
Travailler les muscles profonds et les obliques peut améliorer la tonicité et la posture. Ce n’est pas une solution directe contre la graisse, mais ça change la silhouette. Des exercices comme le gainage latéral, les rotations contrôlées (Russian twists), ou encore les planches dynamiques permettent de solliciter la sangle abdominale dans son ensemble.
À noter : le travail des jambes et du dos est tout aussi important. Un corps qui bouge mieux consomme plus d’énergie, même au repos.
Faire le tri dans son assiette, sans se priver
On ne parle pas ici de régime restrictif, mais d’un rééquilibrage. Réduire les produits ultra-transformés, les sucres rapides, les apports excessifs en sel, c’est un point de départ. Prioriser les aliments bruts, les légumes, les fibres, les protéines maigres et les bons lipides (comme les noix ou l’huile d’olive) aide à stabiliser la glycémie et à éviter les fringales.
L’idée, c’est de manger mieux, pas moins. Ce qui compte, c’est la régularité et la qualité.
Le stress, le sommeil… et ce qu’on oublie souvent
Le corps stocke plus facilement la graisse abdominale quand il est soumis à un stress chronique ou à un manque de sommeil. Des nuits trop courtes ou irrégulières peuvent dérégler les hormones liées à l’appétit. Et l’anxiété permanente incite le corps à garder ses réserves.
Prendre le temps de déconnecter, bouger sans contrainte, respirer profondément : c’est aussi ça, progresser.
Ce qu’il faut retenir, sans promesse rapide
Les poignées d’amour ne sont pas un problème à “éliminer” en deux semaines. Elles peuvent s’atténuer, se redessiner, ou simplement s’assumer, selon l’objectif. Ce qui fonctionne, c’est une approche cohérente, adaptée à soi, et surtout durable. Pas un programme de 10 jours à suivre au millimètre. Juste du temps, du mouvement, et un peu de bon sens.
