Sommaire
La musculation est un excellent moyen d’augmenter la taille de ses muscles ou d’améliorer ses courbes. Cependant, des facteurs génétiques limitent la rapidité et l’ampleur de ces développements musculaires. Parmi ces éléments, on trouve :
- Le nombre de fibres musculaires
- Le ratio de fibres de type I et II
- Le type de corps
- L’équilibre hormonal, notamment le niveau de testostérone
Examinons plus en détail ces différentes limitations.
Le nombre de fibres musculaires
Chaque individu naît avec un nombre spécifique de fibres musculaires par unité motrice. Malheureusement, ce chiffre est immuable. Si vous possédez un nombre élevé de fibres, votre potentiel en matière de force et de volume musculaire sera supérieur à celui d’une personne avec un nombre moyen ou inférieur de fibres. À l’inverse, ceux qui ont un nombre de fibres en dessous de la moyenne ne pourront pas développer leur force et leur masse musculaire de la même manière.
Le ratio de fibres de type I et II
Les fibres musculaires se répartissent en trois catégories : type I, IIa et IIb. Les fibres de type I sont davantage adaptées à l’endurance, tandis que les fibres de type II sont associées à la force, la puissance et la vitesse.
chaque muscle squelettique possède un mélange de ces types de fibres, dont la proportion est principalement déterminée par la génétique. Si vous avez un ratio élevé de fibres de type II, vous pourrez développer rapidement votre masse musculaire et exceller dans des disciplines nécessitant force et vitesse. En revanche, un ratio élevé de fibres de type I vous procurera des gains musculaires plus lents, mais un meilleur potentiel en endurance.
Bien qu’il soit impossible de modifier votre ratio de fibres, un entraînement aérobie régulier peut permettre à certaines fibres de type II de développer des caractéristiques plus semblables à celles des fibres de type I, améliorant ainsi votre endurance. Cependant, les fibres de type I ne pourront jamais adopter les propriétés des fibres de type II.
Les types de corps
En général, on distingue trois grands types de corps : ectomorphe, endomorphe et mésomorphe. Chacun de ces somatotypes présente un potentiel unique pour l’ajout de muscle et de graisse.
Les ectomorphes sont souvent fins et longs, avec peu de graisse corporelle. Leur métabolisme rapide rend difficile la prise de muscle ou de poids. On retrouve ce profil chez de nombreux joueurs de basketball professionnels.
Les endomorphes, quant à eux, possèdent un corps plus robuste et arrondi, avec une distribution uniforme de la graisse. Ils gagnent facilement en muscle et en poids, ce qui est fréquent chez les footballeurs ou les lutteurs.
Enfin, les mésomorphes bénéficient d’une silhouette naturellement athlétique, avec des épaules larges et des hanches étroites. Ils prennent du muscle aisément et perdent également de la graisse sans trop d’effort, ce qui en fait des candidats idéaux pour la musculation.
La plupart des gens sont un mélange de ces types, mais tendent à s’identifier davantage à l’un d’eux. Quoi qu’il en soit, il est possible d’obtenir d’excellents résultats en suivant des conseils de nutrition et d’entraînement appropriés.
Le niveau de testostérone
La testostérone, ainsi que l’hormone de croissance, joue un rôle crucial dans la croissance musculaire. Un taux élevé de testostérone et d’hormone de croissance favorise une meilleure réponse à l’entraînement, entraînant des gains musculaires plus significatifs. Étant donné que les hommes possèdent dix fois plus de testostérone que les femmes, ils gagnent généralement plus de muscle. Pour les femmes, atteindre des niveaux similaires de croissance musculaire à ceux des hommes nécessite souvent des stéroïdes anabolisants, une pratique déconseillée.