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Souvent négligé par les amateurs de musculation, le mollet est pourtant un muscle clé tant pour l’esthétique que pour la performance physique. Pour maximiser son développement, il est essentiel de comprendre son anatomie et son fonctionnement.
Dans cet article, nous allons explorer l’anatomie du mollet, en révélant ses particularités et son importance.
Le mollet, également connu sous le nom de muscle triceps sural, se situe à l’arrière de la jambe, entre le genou et la cheville, au niveau du tendon d’Achille. Il est constitué de deux principales parties :
- La loge postérieure
- La loge profonde

Dans la loge postérieure, on trouve deux muscles superficiels : le gastrocnémien latéral et le gastrocnémien médial, souvent désignés comme les muscles jumeaux. Ces muscles sont responsables du galbe du mollet. En dessous, le muscle soléaire s’insère au niveau du tibia et du péroné, se prolongeant jusqu’au tendon d’Achille. Ce muscle est crucial pour la flexion plantaire, particulièrement lors d’activités d’endurance comme la course à pied.
Le soléaire et les muscles jumeaux travaillent ensemble pour accomplir leurs fonctions. Toutefois, il est important de ne pas oublier les muscles profonds, tels que le fléchisseur des orteils, qui soutient la voûte plantaire, et le jambier postérieur, qui aide à stabiliser le pied.
Le rôle essentiel du mollet
Le mollet joue un rôle fondamental dans le fonctionnement du corps humain. Il est sollicité pour stabiliser le pied lors de la flexion plantaire et permet également l’éversion du pied, c’est-à-dire sa rotation vers l’extérieur. Que ce soit dans la vie quotidienne ou dans des activités sportives, les muscles du mollet sont indispensables pour marcher, courir, sauter ou se mettre sur la pointe des pieds. De plus, la contraction du mollet favorise la circulation sanguine en agissant comme une pompe pendant la marche.
Anatomie du mollet et performances sportives
Comprendre l’anatomie du mollet est crucial pour optimiser vos performances sportives. Des études montrent qu’il existe un lien entre la taille du mollet et la performance. En effet, en fonction de la génétique, avoir des mollets courts ou longs peut influencer l’efficacité dans différents sports.
Cette distinction repose sur le rapport entre la longueur du muscle et celle du tendon d’Achille. Un mollet court se caractérise par des gastrocnémiens situés plus haut sur la jambe, ce qui signifie un tendon plus long. En revanche, un mollet long présente des gastrocnémiens étendus, avec un tendon plus court. Les athlètes dotés de mollets courts, comme les sprinters, bénéficient généralement d’un avantage lors de mouvements explosifs.
Les mollets longs, quant à eux, sont plus adaptés aux activités d’endurance. Il convient de noter que ces caractéristiques dépendent des insertions musculaires et relèvent de la génétique, ce qui signifie qu’aucun entraînement ne peut modifier cette anatomie.
Quelle est la taille idéale des mollets ?
Bien que la longueur des mollets soit fixe, il est possible d’augmenter leur épaisseur grâce à un entraînement approprié. L’expert Stuart McRobert a élaboré des formules pour déterminer les mensurations optimales en fonction de la taille et du poids d’un individu. Voici quelques exemples de la circonférence idéale des mollets :
Taille (cm) | Poids (kg) | Circonférence idéale (cm) |
---|---|---|
170 | 82 | 42 |
163 | 85 | 42,5 |
175 | 87,5 | 43 |
178 | 92 | 44 |
180 | 95 | 44,5 |
183 | 101 | 46 |
185 | 105 | 47 |
Pour mesurer la circonférence de vos mollets, il suffit de prendre la mesure à l’endroit le plus large, avec les jambes tendues et les talons au sol.
Les blessures aux mollets
Quelles sont les blessures les plus fréquentes ?
La douleur au mollet est une plainte fréquente chez les sportifs. Les causes peuvent être variées et souvent musculaires, nécessitant parfois l’intervention d’un kinésithérapeute pour favoriser la guérison. Les douleurs peuvent également être d’origine veineuse, vasculaire ou nerveuse.
Voici les types de douleurs les plus courants :
- Courbatures et crampes (pendant ou après un effort intense)
- Contractures (contraction involontaire et prolongée de plusieurs fibres musculaires)
- Élongations (étirement des fibres sans déchirure)
- Déchirures musculaires (ou claquages, causant des lésions aux fibres)
- Phlébites (circulation sanguine perturbée)
Il est crucial de consulter un professionnel de santé en cas de douleur persistante. Pour prévenir les blessures, il est recommandé de solliciter régulièrement les mollets, tout comme les quadriceps et les ischio-jambiers, lors de vos séances de musculation.

Voici quelques exercices incontournables pour développer vos mollets :
- Élévations de mollets debout
- Élévations de mollets assis
- Extensions de mollets à la presse
- Marche sur la pointe des pieds
- Corde à sauter
N’oubliez pas d’intégrer des étirements pour vos mollets afin de prévenir les blessures et d’améliorer leur flexibilité.